Assieds-toi.
Ecoute ton coeur.

Dis-lui :
"C'est moi qui t'emmène, pas toi. Ne m'emporte pas là où l'on souffre. C'est moi qui dirige. Je suis ton maître. Allons où est la douceur."

Maîtrise-le (je sais, c'est le plus difficile à faire). Ne te laisse pas emporter par la passion c'est toi qui dois la dominer, pas elle qui doit te guider.

Accepter le monde tel qu'il est ?

N'essaie pas de faire rentrer le monde dans ton jardin. Il ne tiendra jamais.
Occupe-toi de ton jardin, c'est déjà beaucoup.

Le monde ne se préoccupe pas de toi, ne te préoccupe pas de lui.

Garde le silence pour toi. Partage des silences de bonheur. Les silences du monde sont des déserts. Tes propres silences sont des jardins.

Arrose-les de la patience. Demain n'existe pas. Attache-toi à maîtriser ce que tu peux.

"Reste à ta place, tu avanceras."

Si tu comprends où est ta place sans vouloir aller là où tu n'as pas à être, tu commenceras intérieurement à avancer.

"Interdis-toi de regarder ce qui t'est interdit (pas destiné), tu verras des choses qui t'étaient cachées."

"Il y a en toi, plus que toi, qui ne demande qu'à mûrir."

Et celà n'est pas dans un monde à accepter, mais en toi.
Par un long voyage intérieur, fait de patience,corrige tes propres défauts (maîtrise ton coeur, écarte la souffrance), tu corrigeras ta vision et tu comprendras les défauts du monde et tu ne t'en préoccuperas plus.

Voilà une infime partie de la route vers l'océan sans rivage.
Bienvenue sur cette route si le voyage vous tente.

Une âme s'est mise à danser
Comme un voile sur la pensée
Danse pour me faire chanter
Les yeux fermés pour mieux te voir
La fin d'un gros trou noir
Oublier la mémoire
D'un geste improvisé
Mon âme, voulez-vous danser?

Un arbre s'est dessiné
Tout le long de mon dos
Comme tous les déracinés
Ses racines sont en haut
Tout le monde n'a vu que l'écorce
La forme déguisait la force
Moi, j'brûle d'la tête aux pieds
Mon corps, veux-tu me laisser?

Seul, ensemble
Plus on est haut, plus tout s'assemble
Comme c'est beau
De tout laisser vivre sans dire un mot

Seul, ensemble
Plus on est loin, plus on se ressemble
Le repos, c'est mourir pour apprendre à vivre
Laisser vivre, c'est mourir quand il le faut

Ma tête s'est mise à bouger
Comme le bout d'une chandelle
La raison part en fumée
On n'aura plus besoin d'elle
La flamme sort des deux côtés
Moi, j'brûle d'la tête aux pieds
Au milieu de mon corps
Monte un grand corridor

Et le monde renait dans un cri de douleur

Cruel enfantement qui fait jaillir les pleurs

Par un égarement de la mer et du ciel

L’enfant se réincarne de son destin cruel

Dans cet univers bleu, l’aube rose s’est levée

Éclairant d’autres lieux dont on n’osait rêver

Créant un horizon aux limites arlequines

Palette de couleurs qui, au loin, se déclinent

Des sables blonds et chauds que la mer caresse

D’immenses déserts brûlants d’une intense sécheresse

Des cimes de verdure qui embrassent les cieux

Chaque touche est posée pour éblouir les yeux

Des murmures apaisants en chantent l’harmonie

Bannissant toute peur face à cet infini

Tout dans ce renouveau n’est que sérénité

Pas la moindre maldonne dans cette intense beauté

La bêtise des hommes pourra-t-elle résister

À cette seconde chance peut-être imméritée

De  faire de ce trésor un endroit protégé

À laisser en offrande à la postérité